En magasinant un véhicule d’occasion, plusieurs consommateurs pensent qu’ils peuvent conclure une bonne affaire en utilisant les différentes plateformes de revente ou en se présentant à un petit concessionnaire. Toutefois, s’ils ne sont pas sur leurs gardes, leur transaction peut rapidement tourner au cauchemar.
Au Québec, il y a deux types de ventes illégales. Les concessionnaires qui vendent des véhicules sans permis et les «faux particuliers».
Les « faux particuliers » exploitent souvent leur entreprise à partir de leur domicile ou d’un immeuble résidentiel. Lorsqu’une personne intéressée se présente pour acheter un véhicule, ils mentionnent qu’ils sont les propriétaires. Cependant, dans les faits, ils sont propriétaires de plusieurs véhicules qu’ils revendent sans avoir les permis requis par la loi.
« Étant donné que le faux particulier le vend comme un véhicule personnel, il sauve sur les taxes de vente, explique Georges Iny de l’Association pour la protection des automobilistes (APA). Il veut vous mettre en confiance donc il ne dira pas qu’il a acheté ce véhicule dans un encan sans les garanties et avec un kilométrage inconnu. »