[…] Outre l’essence, il en coûte plus cher pour une voiture d’occasion comme pour une voiture neuve. L’inflation sur l’achat d’un véhicule s’élève à 8,2 % en juin, un effet de prix « qu’on n’aurait jamais cru possible », commente M. Iny.
Le directeur de l’APA a bon espoir que le prix des véhicules usagés repartira à la baisse à l’hiver prochain, mais il prévient que « pour les automobiles neuves, on peut s’attendre à de fortes hausses en 2023 ».
L’entretien et les réparations sont eux aussi en forte hausse : 6,1 %. Une tendance qui pourrait s’avérer durable.
Comportement contradictoire
Malgré des coûts bien plus élevés, le patron de l’APA observe une « certaine contradiction » sur les véhicules achetés par les Québécois.
Avec le prix de l’essence en hausse, « on aurait cru que les gens prendraient le virage vers de plus petites autos, mais pour le moment, ça ne semble pas être le cas ».